Mercure est la planète la plus proche du Soleil, c'est
la moins massive des planètes telluriques. Cette planète est
encore mystérieuse puisque seulement 45 % de sa surface ont été
cartographiés en novembre 1973 par la sonde Mariner 10.
Atmosphère
La vitesse de libération de la
planète est de seulement 4,3 kilomètres par seconde,
insuffisante pour retenir une atmosphère notable. Cette absence
d'atmosphère implique des températures extrêmes, variant entre
les faces jour et nuit de 430 à - 170 °C. Comme autre conséquence,
l'absence d'atmosphère, donc d'érosion, assure la préservation
des cratères. La multiplicité des cratères domine, avec des
tailles allant du micromètre à 1 300 kilomètres.
Le bassin Caloris, dénommé
ainsi car voisin du point subsolaire au périhélie, et donc
surchauffé, correspond à un très fort impact. Il est entouré
de rides circulaires, qui dénotent la propagation de violentes
ondes sismiques engendrées par l'impact. La refocalisation de
ces ondes aux antipodes y a profondément marqué le terrain.
Inscrits dans le basalte de la surface, les cratères ont plus de
3,8 milliards d'années.
Depuis, la surface a très peu évolué.
Si la planète
semble figée en surface, ce n'est pas le cas à l'intérieur,
Mercure présente un champ magnétique 100 fois inférieur à
celui du champ terrestre mais qui implique l'existence d'un noyau
fluide constitué de fer et de sulfure de fer.Ce noyau serait
proportionnellement assez grand, vu la densité moyenne élevée
de Mercure (5,4 fois la densité de l'eau).