Atmosphère : environ 80 % dhydrogène,
un peu dhélium, 2 % de CH4
Température : - 200°C
Satellites : 8
Triton (
diamètre : 2700 km, distance par rapport à Neptune
: 355 km, orbite rétrograde)
Nereide
( diamètre : 340 km, distance par rapport à
Neptune : 5509 km)
Neptune est la planète géante la
plus éloignée du Soleil, de taille comparable à Uranus. Un
petit noyau solide est entouré d'une carapace de glace et d'un
nuage de gaz d'ammoniac et de méthane, ce gaz lui donnant sa
caractéristique couleur bleuâtre.
L'existence et
la position de Neptune ont été déduites uniquement par les calculs de deux astronomes,
un Anglais, John Adams, et un Français, Urbain Le Verrier, au milieu
du XIXe siècle. Ils avaient observés de petites irrégularités dans
le mouvement d'Uranus et en avaient déduit qu'une planète inconnue venait la
pertuber.
Atmosphère :
Les informations concernant Neptune proviennent
de la sonde Voyager 2. Cette sonde a révélé l'existence de nombreuses structures
atmosphériques, dont la grande tache sombre, ainsi que la présence de vents
rapides (300 m/s). Elle a mesuré la période de rotation propre, égale à 16h07
min. La planète présente une couleur bleu-profond, due au méthane, qui absorbe
la composante rouge de la lumière incidente solaire. La présence de nombreux
motifs atmosphériques dénote une enveloppe fluide bien plus agitée que celle
d'Uranus. Cela est à relier au fait que, comme Jupiter et Saturne, Neptune rayonne
plus d'énergie que le Soleil n'en envoie.
Comme les autre planètes géantes,
Neptune résulterait de l'effondrement d'une atmosphère fluide d'hydrogène
et d'hélium autour d'un noyau dense. Ce noyau serait constitué
de quelques masses terrestres de roches, surmonté d'une gangue
de glaces et d'une enveloppe fluide d'hydrogène moléculaire et
d'hélium principalement. Par rapport à Jupiter et à Saturne, l'atmosphère
est de bien moindre importance et n'occuperait que 30 % du rayon.
Contrairement au champ magnétique
de la plupart des objets du Système Solaire, celui de Neptune
possède une structure complexe qui n'est pas dipolaire ; sa
source serait située non pas dans le noyau planétaire mais dans
les couches plus superficielles.