Atmosphère : 88 % dhydrogène,
11 % dhélium, un peu de CH4
Température : - 150°C
Satellites : 16
Io (
diamètre : 3630 km, distance par rapport à
Jupiter : 422 000 km)
Europa (
diamètre : 3130 km, distance par rapport à
Jupiter : 671 000 km)
Ganymède
(diamètre : 5280 km, distance par rapport
à Jupiter : 1 070 000 km)
Callisto (diamètre :
4820 km, distance par rapport à Jupiter : 1
883 000 km)
Jupiter est la plus grande planète
du Système Solaire ( onze fois la taille de la Terre). Jupiter
possède un noyau rocheux relativement petit entouré dun
océan dhydrogène liquide. Au dessus existe une couche dhydrogène
et dhélium, tous deux gazeux. Des cristaux dammoniac
et de la glace de méthane dessinent autour de la planète des
bandes de nuages de couleur rouge-brun et ocre-jaune.
La Grande Tache Rouge présente près
de lun de ses pôles est en fait un gigantesque cyclone,
tourbillon de gaz dont le diamètre est sensiblement égal à
celui de la Terre et vieux de plus de 300 ans.
Atmosphère :
Jupiter a une immense atmosphère,
principalement constituée d'hydrogène et d'hélium . Seule une
petite région centrale, d'un rayon approximativement égal au
dixième du rayon total, est constituée d'éléments plus denses.
Les impressionnants contrastes de
couleurs de la troposphère jovienne proviennent sûrement de
cristaux de glace présents dans les nuages (glaces d'ammoniac et
d'hydrogénosulfure d'ammonium), qui réfléchissent la lumière
solaire différemment selon la longueur d'onde.
L' idée que Jupiter est une "étoile
ratée" doit définitivement être abandonnée. Sa masse est
trop petite (treize fois) pour que le deutérium puisse être
"brûlé" ou, plus exactement, qu'il puisse fusionner
pour donner de l'hélium et de l'énergie. La combustion du deutérium
correspond à l'état d'étoile "naine brune". Il
faudrait que la masse de Jupiter soit 80 fois plus importante
pour que l'hydrogène fusionne, propriété des étoiles.
En revanche, l'hydrogène moléculaire
H2 ne peut pas rester stable aux très hautes
pressions qui règnent au sein de la planète (jusque 100
millions de fois la pression atmosphérique terrestre). Les modèles
théoriques prévoient la dissociation de l'hydrogène moléculaire
en hydrogène métallique à 1,3 million de bar, vers 0,85 rayon
jovien du centre. L'hydrogène devient conducteur, d'où cette dénomination
métallique, chaque électron n'étant plus fortement lié au
noyau de l'atome. Cet état de la matière est appelé couramment
un plasma.
Initialement, la proto-planète
jovienne s'est constituée par accrétion autour d'un noyau
composé d'éléments lourds (fer, silicium, eau, méthane,
ammoniac). En une deuxième étape, le noyau, ayant atteint une
masse critique, a provoqué l'effondrement des éléments légers
de la nébuleuse primitive, qui ont alors constitué l'enveloppe
fluide. De profonds mouvements animent l'enveloppe fluide de la
planète .
La grande tache rouge reste une
structure atmosphérique inexpliquée. Il s'agit d'un anticyclone
dont la durée de vie dépasse 300 ans. Comme l'indique la
structure en bandes, visible depuis la Terre et mieux documentée
par les sondes, des vents zonaux, circulant parallèlement à l'équateur,
et allant jusqu'à 200 km/h, dominent la circulation globale. La
circulation méridienne permet toutefois des échanges thermiques
conséquents, car les températures polaire et équatoriale sont
très semblables.
Jupiter émet 70 % d'énergie en
plus de celle reçue du Soleil. Cet excès d'énergie provient
essentiellement des origines du système solaire : Jupiter n'a
pas encore eu le temps de se refroidir depuis sa formation, il y
a 4,5 milliards d'années. Ce sont les mouvements de convection
qui extraient cette énergie vers l'extérieur de la planète.
Par sa masse, Jupiter gouverne la
ceinture des astéroïdes qui errent entre l'orbite de Mars et la
sienne : la planète géante a empêché leur agrégation, qui
aurait pu conduire à une cinquième planète tellurique. Les
petites planètes troyennes l'accompagnent sur son orbite, en
avance ou en retard de 60 degrés. Enfin, Jupiter intercepte,
voire capture, des comètes dans leur mouvement autour du Soleil.
La fréquence des collisions est estimée à environ un événement
par siècle.